Dernière étape de mon périple dans cette région.
Un peu d'histoire d'abord :
L'histoire de Taïwan est riche et complexe, avec des influences diverses qui ont façonné son identité actuelle.
Préhistoire et peuplement autochtone
Les premiers habitants de Taïwan étaient des peuples austronésiens, arrivés sur l'île il y a environ 6 000 ans. Leurs descendants, les aborigènes de Taïwan, représentent aujourd'hui environ 2 % de la population.
Colonisation néerlandaise et espagnole
Au XVIIe siècle, les puissances européennes s'intéressent à Taïwan pour sa position stratégique et ses ressources. Les Néerlandais établissent un comptoir commercial dans le sud de l'île, tandis que les Espagnols s'installent dans le nord.
Dynastie Ming et royaume de Koxinga
Au milieu du XVIIe siècle, la dynastie Ming, au pouvoir en Chine, est renversée par les Qing. Un loyaliste Ming, Koxinga, s'enfuit à Taïwan et y fonde un royaume. Son petit-fils, Zheng Keshuang, est vaincu par les Qing en 1683, et Taïwan est intégrée à l'empire chinois.
Période japonaise
En 1895, à la suite de sa défaite face au Japon lors de la première guerre sino-japonaise, la Chine cède Taïwan au Japon. L'île est une colonie japonaise pendant 50 ans, jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
République de Chine
Après la Seconde Guerre mondiale, Taïwan est rétrocédée à la Chine. Cependant, la guerre civile chinoise entre les communistes et les nationalistes (Kuomintang) aboutit à la victoire des communistes en 1949. Le gouvernement nationaliste se réfugie à Taïwan, où il établit la République de Chine.
Développement économique et démocratisation
Dans les années 1960 et 1970, Taïwan connaît un essor économique important, devenant l'un des « quatre dragons asiatiques ». Dans les années 1980 et 1990, le pays entame un processus de démocratisation, avec l'organisation d'élections libres et la levée de la loi martiale.
Aujourd'hui
Aujourd'hui, Taïwan est un pays développé et démocratique, doté d'une économie dynamique et d'une culture riche. La question de son statut politique reste cependant un enjeu majeur, la République populaire de Chine considérant Taïwan comme une province renégate devant être réunifiée, par la force si nécessaire.
Mon circuit à Taïwan ... 4 étapes, les villes principales :
Me voici arrivé à Taïwan. Ma première impression est que Taipei reseemble à une ville japonaise, avec tous ses codes, mais à forte tendance chinoise.
Première sortie, il faut me nourrir. Un marché de nuit, pas loin de mon hôtel fera l'affaire.
Il fait jour, je pars à la conquête de Taipei ...
Un vieux quartier, bien délabré, qui est remis au goût du jour. Il n'y a pas grand chose à voir pour le moment.
Ah un temple !!!! Ici les temples sont plus d'obédience chinoise, chargés, et beaucoup de décoration. Il y a du monde, beaucoup de ferveur.
Voici la présidence, et les bâtime,ts en briques rouges qu'ont laissés les japonais lors de la colonisation. On retrouve aussi des bâtiments néo classiques (ici, c'est un petit musée)
Balade dans les rues de Taipei ... Nous sommes plus proches de la Chine que du Japon !
L'homme le plus important du pays Tchang Kai Tchek, c'est lui qui a créé la République de Chine. Il a donc droit à un magnifiquye mausolée.
Le jour où je l'ai visité, il y avait la fête des livres pour les enfants. Les ateliers sous les tentes leur étaient réservés.
Dans l'enceinte du mausolée, un musée où exposait une artiste russe (mariée à un Taïwanais). Spécial, on aime ou pas, cela éveille nos sens ou pas ... Personnellement, ça ne m'a pas trop touché !
Je revient un peu sur mes pas pour visiter le musée d'architecture néo classique. il contient surtout des oeuvres sur la culture de Taïwan.
Après cette halte culturelle, ma promenade continue dans les rues de Taipei. Je suis plutôt dans des quartiers populaires.
Et que trouve-t-on dans ces quartiers ? Des boutiques destinées aux locaux. Impossible de savoir si ça se mange, si c'est médicinal ... Sur l'arrière du vélo, des cacahuètes
Le lendemain, départ dans le nord de Taïwan (ce n'est pas très loin de Taipei). J'ai booké un tour, et je suis avec 2 familles de philippins. Côté convivialité ... c'est zéro !
Dès qu'on sort de la capitale, la verdure et les forêts sont partout.
Qu'allons-nous voir ? D'abord une petite ville minière (japonaise), abandonnée maintenant Shinfen. Sa caractéristique est le train qui passe au ras des maisons, et c'est l'endroit où on lâche les lanternes sur lesquelles on a pris soin d'écrire nos voeux. Mes collègues de journée ont en tous lâchées dans le ciel.
Quelques kilomètres plus loin, une cascade.
Où une saucisse de porc noir, légèrement sucrée me servira de petit-déjeuner !
C'est reparti pour quelques kilomètres en mini bus. Une autre cascade, dite la cascade d'or, car elle brille au soleil à cause du cuivre qui se dépose sur les rochers. Le temps est bien couvert, elle ne brillera pas pour moi.
On continue vers la mer pour voir la séparation nette des euax bleues et marrons ... Le Yin et le Yang. Rien d'extraordinaire, cela arrive lorsqu'un fleuve boueux se déverse dans la mer.
Plus intéressant, ce sont les constructions japonaises, imposantes, faites pour extraire l'or. Les galeries sont souterraines sur plus de 13 étages . A priori, ils n'ont pas trouvé d'or, c'est pourquoi tout est abandonné aujourd'hui.
Nous voici repartis pour voir une curiosité naturelle, des rochers sculptés par la vent et la mer, au point de leurs trouver des ressemblances avec des objets ou animaux, ou ... une Reine ! C'est un parc géophysique, avec une entrée payante. Ce n'est pas immense.
La première "statue", celle de la Reine est en résine. L'original a été rapatriée dans un musée pour la conserver.
COmme partout en Asie, faire la queue est normal. Ici, c'est pour une photo souvenir près d'une scuplture connue.
L'homme en statue a été immortalisé pour s'être jeté à l'eau pour sauver un enfant qui y était tombé. Ils sont morts tous les deux pour ne pas avoir réussi à sortir de l'eau !!!
Il est temps de prendre la route du retour.
Ce petit circuit dans le Nord m'a donné faim ... DIrection le marché de nuit de Raohé.
Je voulais manger un pancake au boeuf, et je me suis rabattu sur une sorte de pain fourré au boeuf. Il est cuit dans un tonneau servant de four. Très bon. Un donut au fromage, et j'ai dîné !
ALors ces marchés de nuit ! On y trouve pratiquement de tout ! Chaque stand vend sa spécialité.
J'ai vu 3 sortes de marchés de nuit :
On retrouve 80% des mêmes choses sur les marchés, les 20% sont des spécialités locales.
Me revoilà de bon matin dans le métro pour une belle balade sur une colline qui surplombe Taipei. Pas de chance, lorsque je ressors à l'air libre, il pleut. Je me rabats sur la Taipei 101, qui culmine à 508 mètres, et qui est restée longtemps la plus haute tour du monde. Inutile que j'y monte, le sommet est dans les nuages. L'intérieur est un centre commercial de luxe ... aucun intérêt.
Je cherche un autre abri, ce sera le grand musée de Taipei. Il est à plus d'une heure de métro et bus. C'est une grand bâtiment d'obédience chinoise qui abrite tous les trésors qui ont été ramenés de Chine lors de la grande émigration.
Quelques photos au hasard.
C'est ma journée culture, un peu de métro pour voir 2 temples ... Eh oui !! 2 temples ! Tous les deux classés à l'Unesco. Celui de Confucius et celui de Dalongbong. Les 2 sont richement décorés, et construits sur la même architecture : le temple principal est au milieu d'une cour cernée par des bâtiments plus petits et des corridors très travaillés.
C'est le milieu de l'après-midi, j'en profite pour acheter mon billet de train pour demain matin. Je prendrai le HSR, l'équivalent de notre TGV.
J'avais trouvé un restaurant conseillé sur internet, un excellent canard laqué ... Le restaurant était trop bien caché pour moi. Je me rabats sur un marché de nuit
Mon dîner sera compésé d'un pancake aux oeufs et aux oignons. C'est bon (et très gras !).
Une nuit + une heure de train rapide, j'arrive à Taichung. C'est la 2ème ou 3ème ville du pays. Malgré tout, elle ressemble à une ville de province, pas de quartier d'affaires avec de hauts buildings, mais ce sont plutôt des avenues bordées d'immeubles bien défraichis.
Le bâtiment avec la tour, c'est l'hôtel Méridien, flambant neuf.
La première chose qui me choque en sortant de la gare, ce sont les sdf. Il y en a partout; sur les trottoirs, contre les poteaux de la gare, au milieu des quais des bus, etc... Ils sont vraiment mal en point, mais ne crèvent pas de faim, beaucoup de passants leurs donnent à manger.
Je pose mon sac à l'hôtel. Il est trop tôt pour le check-in.
Me voici dans les rues de Taichung, pas très loin, un jardin construit par les japonais.
Je récupère ma chambre. Elle est bien.
C'est reparti pour la visite de la ville.
Et le soir, ce sera encore un marché de nuit pour goûter la spécialité locale : une escalope de poulet fourrée au fromage. Bon et bourratif. Un buble tea pour digérer ce repas gargantuesque, et je vais reprendre le bus pour rentrer. Je l'attends plus d'une heure !
Ce matin, je me lève tôt pour aller voir un village entièrement peint. C'est un artiste qui, pour sauver son village de la destruction, a peint les murs et les sols pendant plus de 15 ans. Aujourd'hui, le village est devenu un lieu touristique. Gran-Pa, le peintre, est mort en début 2024, avec la fierté d'avoir réussi son pari.
Le village est constitué de 5 maisons et d'une rue !
Me voici reparti vers les quartiers huppés, avec en son centre l'Opéra de Taichung.
Et dans un parc abritant une université, une église en forme conique, dont le seul intérêt (pour les français), est qu'elle est la première oeuvre de Ian Pei qui a fait la pyramide du louvre.
A droite, mon déjeuner dans un restaurant labéllisé Michelin. Je n'en garderai pas un souvenir ébahi !
Et c'est parti pour la 3ème étape de mon périple : Taïnan.
Je ne prends pas le HSR dont la gare est trop loin, mais un train rapide. Il met 1h50 au lieu de 50 mn, mais globalement, je suis gagnant.
Direction mon hôtel (vous avez bien compris le système !). Chance, ma chambre est prête, une grande chambre avec 3 fenêtres !
Taïnan est une petite ville, avec un grand passé historique. Beaucoup de petites ruelles, des temples, ... J'ai un prospectus qui préconise un circuit, je le suis.
Voilà, je sais où je suis ... Ecrit en français dans le métro (et en anglais sur l'affiche d'à côté)
Taïnan a trois intérêts, la partie historique dans laquelle je loge, une partie construite par les japonais, et la partie moderne près du port.
Cette ville est plus petite que les précédentes, elle a malgré tout un grand intérêt.
Bien sûr, comme partout, les temples fleurissent à tous les coins de rues !
Celui-ci est le temple de Confucius, donc enseignement pour les religieux.
La partie japonaise, maintenant (la ville est petite !!!), elle jouxte la partie historique - 20 mn à pieds de mon hôtel.
Avec la tour, ce sont les pompiers, en haut à droite une bibliothèque.
En haut à gauche, la Banque du pays. En bas, pas japonais du tout, le musée d'art moderne. A droite, un très vieux bâtiment qui est devnu un magasin où ont été gardés tous les anciens meubles (après rénovation)
J'arrive à un coin de rue ..... donc ..... temple !
La promenade m'a donné faim. DIrection un marché de nuit assez loin de mon hôtel. Celui-ci est grand et installé sur un parking. Il y a de tout, des stands de nourriture, des vêtements, des jeux ...
Je vais jusqu'à l'arrêt de bus pour rentrer ... Presque une heure d'attente (des panneux sont installés dans les abribus). Je décide de rentrer à pieds ... Quel joie de retrouver ma chambre !
Le lendemain, je vais commencer par des temples. Celui de Koxinga.
Koxinga (1624-1662), également connu sous son nom chinois Zheng Chenggong, est une figure historique complexe et controversée, considérée comme un héros national à la fois en Chine et à Taïwan.
Fils d'un pirate et d'une japoinaise, Koxinga était à la fois un pirate, un marchand, un chef militaire et un loyaliste de la dynastie Ming. Il a fondé à Taïwan le royaume de Tunging, a chassé les hollandais en 1662, et a établi un royaume qui a duré 20 ans.
A Taïwan, il est considéré comme un symbole de la résistance contre la dynastie Qing et les étrangers.
Son arrivée a marqué le début d'une immigration chinoise à grande échelle vers Taïwan et a posé les bases de l'identité taïwanaise moderne.
Le temple lui est dédié ainsi qu'à sa femme.
Il est bien fier sur son cheval. Dans le temple, sont affichés les tableaux de ses combats.
Il avait aussi 5 concubines, et pour les remercier, leur a construit un petit temple dans un grand jardin.
On est samedi, les temples accueillent énormément de monde, et des cérémonies s'y déroulent. Je regarde, sans comprendre.
Et maintenant direction la mer, et l'ancien bastion hollandais.
La tour a été reconstruite, heureusement, sinon, elle serait dans le même état que le mur ! A gauche, le hollandais envahisseur, à droite Koxinga le libérateur.
La bastion est entourée d'une petite ville qui a gardé beaucoup de ses maisons d'orgine. Et les rues se sont transformées en une succession de magasins à touristes.
Et je n'oublie pas le temple. Je remarque que les divinités ont les têtes noires !
Toujours beaucoup de ferveur, un homme lit des psaumes.
Retour à Taïnan, vers le port et le 2ème fort hollandais. Je traverse un parc où sont exposés des avions de guerre, et un croiseur.
Me voici arrivé au bastion hollandais, il est beaucoup plus simple quee le précédent : une grande cour carrée, avec des murailles autour et des canons. 1500 hommes y étaient stationnés !
Le lendemain, je suis réveillé par des tambour et une musique très forte. C'est un défilé - comme un carnaval - qui passe dans ma rue. Il n'est pas très long, et se frait un chemin au mileu des voitures.
Certainement pour me souhaiter une bonne continuation de mon voyage. Je prends le train pour Kaohsiung demain matin.
La gare est en pleine restauration ... C'est un énorme chantier !
Première balade dans les rues, et la traversée d'un marché couvert.
Kaohsiung est la 2ème ville de Taïwan avec 2,8 millions d'habitants. C'est un grand port de commerce.
Direction le port ... Le long du train, des bâtiments en réhabilitation; cela consite à peindre des figures de couleurs vives sur les façades !
A l'arrivée, je découvre les oeuvres d'art nouveau qui y sont exposées. La sculpture avec les containers rouges est très connue.
Une passerelle pour enjamber l'estuaire, les docks ont été refaits pour installer restaurants et commerces.
En l'air des cloches modernes qui sonnent totes les heures.
Dans les sites d'intérêt, la maison du consul anglais (de l'autre côté de la ville, le lond de la mer). Au 18ème siècle, les anglais se sont mis en tête de mettre en place des relations diplomatiques avec Taïwan et ont envoyer un consul.
Il s'est fait construire une belle maison sur un promontoire qui domine la ville.
Mais ce fût un échec.
Je pense que la vue était différente au 18ème siècle !!!
Changement de décor, je vais au nord de la ville voir un grand lac artifiiciel creusé en 1965. 2 pagodes jumelles sont célèbres, et il faut monter jusqu'en haut.
Les pagodes sont en réfection, impossible d'y monter.
J'ai vu beaucoup de temples en réfection .... la religion ici a beaucoup de moyens !
Du coup, je continue à faire le tour du lac. Beaucoup d'attractions, les asiatiques aiment jouer. beaucoup de temples aussi.
Promenade pour enfants !
Et le temple de Confucius ...
Au nord du lac, un vrai marché local. J'en aurais vus très peu !
Jour suivant ... mon avant-dernier jour à Taïwan. je me rapproche des quartiers modernes et de ses immeubles d'architecte.
Ce nouveau quartier a poussé au milieu de l'ancien, d'où un contraste saisissant.
Pour finir, le toit d'une station de métro créé par un sculpteur italien.
Et voilà, mon vaoyage touche à sa fin. Retour Taipei, demain ce sera le vol retour pour Nice via Amsterdam.
Difficile de faire un choix dans toutes les photos, elles ne sont pas groupées par villes mais par thèmes...
J'essaie de faire ressortir la juxtaposition d'un pays aux traditions bien ancrées avec des temples absolument partout (parfois à 50 mètres l'un de l'autre), où la ferveur est bien présente, et la ville moderne qui s'est développée très vite, pour montrer aussi la puissance du pays.
La tour de Taipei a été longtemps la plus haute tour du monde ! Des immeubles qui rivalisent en architecture
Au milieu de tout ça, des restes des années passées, années de colonisation ou d'implantation : les hollandais pour en faire des comptoirs, les portugais idem à d'autres endroits, les chinois, les japonais .... Tous les anciens bâtiments neo-classiques en briques sont l'œuvre des japonais.
Et la vie trépidante, surtout la nuit, des marchés de nuit ont fleuri dans tous les quartiers (on peut en compter 10 dans une ville). Ils sont ouverts de 18h00 à 22h00 (parfois minuit). Certains ont été touristisés !!! Des étals de nourriture partout, j'en ai largement profité sans toujours avoir compris ce que je mangeais !!!
D'un autre côté, des centres commerciaux hyper modernes ont poussé partout, avec toutes les marques de luxe représentées !Pays de contraste, où des Rolls, Ferrari, Porsche, etc... , roulent à côté des meutes de sdf massés à la gare.
Taiwan, une histoire difficile.
Elle semble commencer au XVIeme siècle avec l'arrivée des européens.
En fait, l'histoire d'aujourd'hui à débuté avec l'arrivée des chinois dissidents Ming en 1660. Mais les Qing (de Chine) reconquierent l'île en 1683. Mais les Qing n'avaient aucune ambition pour l'île et l'ont annexée au Fuyian, une province chinoise. C'est à ce moment que tous les temples ont été construits et qu'une vie s'est organisée.
1895 - 1945 : les japonais récupère Taïwan parce que les chinois ont perdu la guerre contre les japonais en 1895. Les japonais vont construire toute l'infrastructure.
En 1945, Chang Kai Chek veut intégrer Taïwan à la Chine ... résultat le massacre du 28 février.
Chang Kai Chek fuit Mao, et se réfugie à Taïwan, avec 1,5 millions de chinois et les plus beaux trésors !!!
En 1975, les USA (Nixon) prennent le parti de la Chine contre Taïwan...
Aujourd'hui Taïwan et la Chine ont le même siège à l'ONU ... 1 siège pour 2 !!!
J'ai beaucoup plus aimé Taïwan que le Japon. C'est un pays plus humain, moins rigoriste, moins coincé... plus chinois ! Un peu plus sale aussi, un peu plus aléatoire... Une vie semble exister ici.