MONGOLIE


La Mongolie, un rêve qui résonne en moi comme un pays lointain, un peu secret, aux grandes steppes inaccessibles. Je tourne longtemps autour de lui, et finalement, je me décide à partir, une covoyageuse est d'accord pour m'accompagner.

Comment j'imagine la Mongolie ? Un territoire dominé par les steppes, les déserts et les montagnes. En particulier, le désert de Gobi m'attire, et c'est le but prinicipal de ce voyage.

La dimension du pays, tout se prête à l'aventure en voiture, un 4x4 avec chauffeur et matériel de camping pour profiter à fond des paysages. Malheureusement, ma covoyageuse - pour de bonnes raisons - ne peut plus venir, et je me retrouve en solo. DIfficile (problème de coût) de faire ce voyage comme je l'avais imaginé.

Ce n'est pas grave, je pars quand même, seul, je sais me débrouiller ensuite.


Quelques informations sur la Mongolie :

C'est le 18ème plus grand pays du monde, avec 1 564 000 km2 (4 fois la superficie de la France), et c'est le pays avec la densité de population la plus faible au monde : 3,5 millions d'habitants, dont la moitié vit dans la capitale Ulaan Baatar.

La Mongolie n'a que 2 pays frontaliers : la Russie au nord, la Chine au sud. Comment exister entre 2 géants, sans accès à la mer, quelle dépendance surtout des chinois.


La monnaie mongole est le Tugrik mongol (MNT), et ne se compose que de billet dont le plus gros est celui de 20 000 MNT, soit 4,75 €. Autant dire qu'il faut savoir lire couramment les millions sur les étiquettes de prix ! 


L'histoire de la Mongolie ... plus tard lorsque nous visiterons un musée !!!


Reprenons mon histoire mongole.


Débarquement à l'aéroport d'UlaanBaatar sans difficulté. Ce n'est pas un grand aéroport. Bizarre, le policier à l'arrivée tamponne mon passeport sur la denrière page ! En tant qu'européens, nous avons un visa automatique pour 30 jours de visite. Au-delà de 30 jours, il faut faire une extension pour 30 jours de plus.

Je n'ai pas l'intention de rester plus de 30 jours, je ne demande pas d'extension.


J'arrive à 5 heures du matin, le premier bus pour aller en ville est à 7 heures, donc j'attends... Une jeune japonaise attend aussi, nous discutons ensemble. Elle repart par un vol le soir pour Séoul, et veut profiter de sa journée pour visiter UlaanBataar (UB dans la suite du texte !).


En allant au centre ville, je découvre déjà les steppes environnantes. Le bus arrive sur la place principale d'UB. Je mets mon sac sur le dos, mon hôtel est à 1,5 km environ. Il est tôt, et je laisse mes affaires pour une première visite.

Je suis très surpris, personne dans les rues, nous sommes pourtant lundi. Je suppose que c'était un jour férié. Mes autres passages à UB me montreront une ville grouillante.


Au gré de ma balade, je m'arrête dans quelques agences qui organisent des tours. Ma première idée est de me greffer à un tour pour faire un circuit global dans le pays. Très vite, je comprends que ce n'est pas aussi simple.

Les agences locales n'ont pas de circuit pour faire le tour du pays, mais plutôt des circuits par région : Sud (Gobi), Centre ou le Nord. Et je comprends très vite que ces mêmes agences n'organisent les tours qu'à la demande, et les tours ne partent que si il y a assez de participants.

Comme le Gobi est mon objectif principal, je me focalise sur ce circuit, et chance, une agence me propose un circuit de 9 jours qui part le lendemain matin. 2ème chance, comme je suis le 4ème participant, pour remplir la voiture, je bénéficie d'un tarif très avantageux. 

Sur la photo, vous pouvez voir les détails de mon circuit !!! Très clair, je vous le montre dans le sens où je l'ai vu ... à savoir, à l'envers !


NB : certains mongols parlent un peu l'anglais, la plupart rien en dehors du mongol ! Merci Google Translate.

Fort de cette réussite, je m'engouffre dans le musée Gengis Khan pour voir à quoi ressemblent les mongols ..

Maintenant je vais les reconnaître !!!


Le lendemain, je suis prêt, 9 h 00 en bas de mon hôtel et j'attends le 4x4 avec les groupe qui vient me chercher. Enfin, c'est ainsi que je l'imagine !!! En fait, un chauffeur dans une vieille voiture quelconque m'attend. Il m'emmène au bureau, pour que je paye ! Là je regarde autour de l'agence toutes les voitures qui se préparent à partir. J'essaie de deviner laquelle est la mienne.

Il y a 2 sortes de véhicules : des voitures 4x4 type Toyota Land Cruiser, et des minibus issu de l'arméé russe (vieux et spartiates). Lequel pour moi ??

Après avoir payé, me voici de nouveau dans ma voiture transfert, et nous roulons plus d'une heure et demie ! Arrêt dans une station service, et là - je finis par comprendre - que j'attends la voiture avec mon groupe (en fait le tour a commencé la veille). Une heure plus tard, la voiture arrive. C'est un beau van plutôt de luxe, et avec une seule personne à l'intérieur, qui de plus est, est suisse-anglaise et parle français nativement. Les 2 autres personnes ont raté leur avion, et nous ferons ce tour à 2 avec une guide et un chauffeur. Rien à dire, je commence vraiment très bien mon séjour en Mongolie.

L'histoire dit que sans moi, le tour se serait arrêté, pour une seule personne, il n'aurait pas eu lieu. Chance pour nous deux.

C'est parti à la découverte des routes mongoles.


Première étape, ce n'est pas trop loin, Bayagin, nous nous arrêtons pour admirer et monter sur la statue de Gengis Khan. C'est une très grande statue, au milieu de nulle part, pour commémorer le Mongol le plus important.

On peut monter (et j'y suis allé) jusqu'au dessus de la tête du cheval pour admirer ce bel homme de face.

Comme expliqué sur la carte, nous descendons vers le sud de la Mongolie. Les premières pistes s'offrent à nous ! En fait, les routes goudronnées sont peu nombreuses, et partent d'UB pour rejoindre les capitales de région. D'une manière générale, les chauffeurs vont aller le plus directement possible à leur destination, quitte à ne pas prendre une route goudronnée. D'un autre côté, je le constaterai tout au long de mon périple, à part la route Chine - Russie, toutes les autres sont en piteux état. Finalement la piste n'est pas le plus mauvais chemin.

Au bout de .... heures, nous arrivons à notre première étape de nuit : Canyon Valley. C'est un ensemble de montagnes (pas très hautes) sillonnées par des gorges. Le plus saisissant est l'immensité désertique. Tout est tellement grand que nous ne voyons pas les autres touristes (ils ne sont pas nombreux).

Petite photo avec ma covoyageuse ...

Premier bivouac au fond de la vallée. La guide nous prépare à dîner. Les repas se ressembleront tous (d'une manière générale, c'est ce qsue mangent les mongols), ce sont des pâtes larges qui sont mélangées avec quelques légumes et viande coupées en tout petits bouts.

Il fait nuit tôt, donc nous sommes au lit relativement de bonne heure. Le matin, je suis le premier debout, il est 5 heures, et je pars explorer les environs, en particulier, je traverse le massifs pour apercevoir le lever de soleil sur la plaine de l'autre côté. Les montagnes se parent de rouge.

Petit-déjeuner, et c'est reparti pour quelques heures de piste.

Nous arrivons à Bag Gazarin Chuluu, c'est une falaise de terre rouge, en plein désert. En fait c'est le bout du plateau, les falaises étant la différence de niveau entre les 2 plateaux.

Séance photos ...

Pas très loin, il y a des gravures rupestres. Je demande à aller les voir, sans problème me répond-on, mais nous filerons sur le site suivant sans nous y arrêter. Je pense, qu'étant que 2 voyageurs pour ce tour, il a été réduit pour économiser ! Cette situation se reproduira plusieurs fois.

Nous continuons donc jusqu'à une famille d'éleveurs qui a installé un yourte pour touristes à côté de la sienne. Cela se fait beaucoup, c'est un apport non négligeable d'argent.

Il est temps de parler du mode de vie des mongols - ceux qui ne sont pas en ville. Ce sont pratiquement tous des éleveurs : chevaux, vaches, chèvres (partout), chameaux (le sud), yacks (le nord). Ces éleveurs sont riches, le bétail est un trésor ici.

Ces éleveurs vivent dans des yourtes, qui se déplacent plusieurs fois dans l'année avec les troupeaux, en fonction de l'époque. Ici, 8 mois par an, le pays est sous la neige, la température descend à - 40°C.

Pas de titre de propriété, pas de demande spécifiqu à faire pour s'installer quelque part. La seule contrainte que les éleveurs s'imposent est la distance par rapport à leurs voisins, qui est calculée en fonction du nombre de tête de bétail. Il faut une certaine surface pour le troupeau, sans qu'il aille se mélanger avec celui du voisin. Résultat, les yourtes sont à 5 km minimum les unes des autres, jusqu'à 20 km !

Les troupeaux sont en complète liberté, aucune barrière ne les empêchent d'aller où ils veulent. Tous les matins - à moto maintenant, et plus à cheval - les éleveurs vont rassembler les troupeaux éparpillés dans la nature pour les rapprocher de leur yourte. Je suppose que la bonne distance pour leur espace est la distance parcourue par le troupeau en une journée.

Du coup, voir les troupeaux en pleine nature, totalement libres est magnifique.


La yourte est l'habitation de tous les mongols hors des villes (même dans les villes, certaines yourtes jouxtent les maisons). Elle est constituée de 2 poteaux centraux supportant des chevrons en étoile reposant sur un treillis de bois. Le tout est habillé, à l'extérieur d'une bâche imperméable, vers l'intérieur d'une couche non tissée de laine, et parfois une couche intérieure plus esthétique. Le tout sur un linoléum ! Les yourtes modernes sont construites sur un plancher béton chauffant !

Une yourte se démonte ou se remonte en 1 heure environ à 2 ou 3 personnes.

La yourte est divisée en 2, au niveau des poteaux : une partie sert à dormir (toute la famille dort par terre, tous ensemble), l'autre partie sert de lieu de vie et de cuisine. Parfois, un réchaud trône au milieu de la yourte.

Il y aura d'autres photos au fur et à mesure du voyage. Donc si ce n'est pas clair ... la lumière viendra !!!

Nos hôtes nous ont emmenés le soir à la première traite des juments. C'est une fête qui réunit tous les éleveurs du coin. Les mongols raffolent du lait de jument ou de chamelle. Je ne suis vraiment pas mongol !!! C'est aigre / amer. Dans la yourte, il y a très souvent un gros bidon de 50 litres au moins de lait de jument fermenté. Dès qu'un visiteur vient, on sert du lait de jument.

Revenons à notre fête. Elle ne dure pas très longtemps (il fait nuit tôt, et pas d'électricité ici). Un mouton cuit, partagé entre tous. En fait chacun va repartir avec son doggy bag.

Je m'aperçoisque j'ai oublié la partie commodités de la yourte : donc pas d'électricité (vive les panneaux solaires pour recharger les téléphones), et pas d'eau (parfoisil y a un puit à quelques km, sinon, c'est un camion qui passe pour vendre de l'eau). Ca ne veut pas dire qu'ils sont pauvres, c'est leur vie.

Côté douche ... il n'y en a pas ... toilette avec des lingettes humides (il y en a plein en vente dans les magasins) ... Côté WC, une cabane (parfois réduite à une plaque de bois ou tôle), un trou dans la terre, 2 planches au-dessus écartées bien sûr, et voilà... les WC se trouvant toujours à 30 mètres minimum de la yourte. Je me demande comment cela se passe avec - 30°C dehors !!!

Mais j'ai très bien vécu tout ça.

Allez, nous repartons, prochaine destination les Flaming Cliffs ... en français les dunes flamboyantes, car elles sont faites de terre rouge et prennent de belle couleurs au coucher du soleil. Ce sera raté pour moi, le ciel est couvert.

Ce site est connu car une équipe d'archéologues américains ont découvert des oeufs de dinosaures en 1925. Une mission américaine est arrivée ici en 1920 pour chercher des traces de premiers hommes. Et de nombreux objets ont été découverts outils, pointes de flèches, etc... En 1925, un archéologue a dévalé une pente, et en remontant a découvert un oeuf de dinosaure ! D'autres ont été ramassés ensuite.

Tout ce qui a été trouvé a été ramené aux USA, et depuis aucune autre recherche n'a été entreprise. Même ma courte implication pour trouver un oeuf de dinosaure n'a rien donné !!!

Ce soir, nuit dans un camp pour touristes. Ils se développent de plus en plus en Mongolie. Ce sont des yourtes, mais dans le campement il y a des toilettes (toujours sèches, mais avec une porte !) des douches. Décrassage ce soir !!!

Et direction la dune du désert de Gobi.

Le désert de Gobi, c'est quoi finalement : une immense steppe, surlaquelle pousse de l'herbe, qui nourrit des troupeaux. Donc, pas du tout ce que j'appelle un désert ! Des pistes qui partent dans tous les sens, alors pour ne pas se perdre, notre chauffeur a Google Maps et tâche de se diriger dans la bonne direction. Souvent notre piste ne torune pas dans le bon sens, alors nous traversons la steppe, sans piste tracée, jusqu'à croiser une autre piste.

Des montagnes aussi se dressent au milieu, et il faut en traverser une pour arriver à la dune.

En traversant cette gorge (la photo), nous avons eu une chance extraordinaire, un léopard des neiges a traversé la piste. Le temps de sortir de la voiture pour prendre des photos, il était déjà dans la montagne de l'autre côté ! Mais c'est rarissime d'en voir un.

J'ai mis une légère indication sur les photos pour trouver le léopard !!!

Et enfin devant nos yeux ébahis s'étend la dune du Gobi, la seule partie de sable.

La dune du Gobi s'étend du sud est vers l'ouest de la Mongolie, sur environ 300 km (mais pas en continu). Sa largeur maximale est de 22 km. Il ya 2 endroits très touristiques : l'endroit où nous arrivons, et l'autre partie à l'autre bout, appelée le semi-Gobi.

Le désert de Gobi n'est pas le Sahara, une rivière coule en bas de la dune, des plantes poussent (comestibles), et tout ce qui n'est pas la dune est vert. Malgré tout la dune de sable existe bien ! Pas de dunes en croissant non plus.

Nous passons 2 nuits dans un tourist camp, en compagnie d'étudiants coréens en vacances. Activités obligatoires : une balade en chameau, et monter en haut de la dune en fin d'après-midi pour voir le soleil se coucher.

La dune est relativement haute (120 mètres) et il faut 40 minutes pour atteindre le sommet.

La dune qui va loin à l'horizon ...

Ce qui est formidable, pas de pollution, la nuit est claire et je peux voir la voie lactée sans problème (la prendre en photo est plus complexe, je n'ai pas de pied pour l'appareil photo).

C'est reparti pour la piste, nous prenons le chemin du retour vers UB. Cette partie de trajet s'avère moins intéressante, j'ai l'impression qu'on traine pour passer les 9 nuits prévues !

En début d'après-midi, nous arrivons à Rocky Mountain, ou Vallée de l'Aigle. C'est une belle promenade le long d'un torrent dans une vallée étroite, encaissée entre 2 montagnes. 2 heures aller-retour.

Je n'ai pas vu d'aigle... 

Nous allons planter la tente pas très loin, en fait, juste à la sortie de la gorge, tout près d'un tourist camp. Du coup, nous profitons des toilettes et de la douche.

Le lendemain, nous partons tôt. Nous n'avons plus qu'une nuit de camping avant de revenir à UB. 9 heures de route ..; Et nous nous arrêtons au pied d'une montagne sacrée Zorgol Khairkhan. La légende dit qu'une mère cerf vivait dans une grotte avec son bébé, et lorsqu'elle alla chercher à manger, elle transforma son bébé en pierre pour éviter que le loup ne vienne le manger. Lorsqu'elle est rentrée, elle a retransformé la pierre en son bébé. Mais un jour, lorsqu'elle est revenue, la grotte s'était effondrée, et le bébé est resté sous forme de pierre. Beaucoup ont trouvé que la montagne ressemblait à un cerf, d'où son caractère sacré.

Il est interdit de monter sur la montagne sacrée.

Le paysage aux alentours est très serein. Nous avons croisé une équipe d'archéologues qui arpentait les champs à la recherche de signes d'une vie très antérieures. Il n'avaient encore rien trouvé.

La fin de la journée s'est passée en promenade dans les alentours.

Retour à UB. Nous y arriverons très tard car la circulation pour entrer en ville le soir est démente, et tout est bloqué.


UlaanBataar (parfois écrit dans les pays occidentaux Ulan Bator) est la plus grande ville de Mongolie et sa capitale. J'y passerai (malheureusement) à plusieurs reprises pendant la suite de mon séjour. Le "malheureusement" est plus en lien avec une perte de temps qu'une ville désagréable.

1 350 metres d'altitude (toute la Mongolie est au-dessus de 1000 metres d'altitude); la moitié de la population y vit, surtout des jeunes qui fuient la rigueur des yourtes, surtout en hiver, ou qui restent à la capitale après leurs études. Elle devient le centre commercial de la Mongolie à la fin du XVIIIème siècle, sous la domination Qing, et deviendra capitale en 1911, à la chute des Qing.

La ville est baptisée UlaanBaatar en 1924 par les soviétiques, le nom veut dire "Héros Rouge" !

Les socialistes ont développé une infrastructure bien reconnaissable avec de larges avenues, des immeubles en béton austères, des hôpitaux, universités, etc... et bien sûr ont planté la statue de Lénine, aujourdh'hui enlevée.

1990, exit le communisme, et une urbanisation massive démarre. La population augmente considérablement, les yourtes sont plantées autour de UB, voire dans certains quartiers.

Très rapidement, les immeubles modernes, hôtels internationaux, tours d'affaires, font leur apparition. Les Monastères sont reconstruits. 

Et le résultat aujourd'hui (ou les grands défis d'UB) : pollution de l'air, chuaffage en hiver (-25 °C), déséquilibres sociaux, embouteillages énormes, et l'afflux des mongols de la campagne vers la ville !

Bon, assez disserté, les photos, en vrac, maintenant :

Ce qui est intéressant sur cette dernière photo, ce sont les yourtes qui sont construites dans le terrain de la maison. La maison est parfois en dur, parfois en tôle ou bois. Ce sont les quartiers périphériques du centre, pas de la ville où se construisent de grands immeubles d'habitation type Chine.

Sur la photo en bas à gauche, on voit les toilettes purement mongoles, une cabane au fond du jardin. Il n'y a toujours pas de WC à l'intérieur, et pas d'eau courante.

La ferveur bouddhiste en ville est très forte (à la campagne, je n'ai rien remarqué). Voici un grand temple, nouvellement construit, où les prêtres qui viennent officier sont des "vedettes". Ils sont annoncés par affiche, à l'extérieur du temple, et font salle comble !

Un autre temple, plus vieux (même si reconstruit en partie) : le Monastère de Choilin Lama.

Le Monastère a été construit entre 1904 et 1908, par le huitième Bogd Khan pour son frère cadet, Luvsankhaidav, connu sous le nom de Choijin Lama, un oracle d'État très respecté à l’époque. Il s’agissait d’un monastère royal, réservé à une élite religieuse et politique. Luvsankhaidav occupait un rôle religieux essentiel, notamment dans les rituels bouddhistes chamaniques. À son apogée, le monastère abritait 6 temples et plus de 150 moines.

Lors de la période communiste, à partir des années 1930, de nombreux monastères en Mongolie furent détruits ou transformés.Le monastère de Choijin Lama échappe à la destruction grâce à son transformation en musée dès 1938, ce qui en a fait un refuge involontaire pour l’art religieux.

Le monastère est un exemple exceptionnel d’architecture religieuse mongole mêlant des influences tibétaines, chinoises et mongoles:
  • Le complexe est composé de six bâtiments principaux, reliés par des cours et des galeries.
  • Les toits en pagode, les peintures murales, les sculptures en bois, et les décorations colorées sont particulièrement remarquables.
  • L’enceinte est richement ornée de masques de chamans, de sculptures tantriques, et de représentations de divinités bouddhistes, parfois effrayantes (gardiennes de la foi). 

Le monastère de Choijin Lama est un lieu unique à Oulan-Bator, où l’on peut encore ressentir la profondeur spirituelle de la Mongolie pré-soviétique. Il incarne la rencontre entre l’art, la religion, et l’histoire, et offre un contraste saisissant avec l’urbanisme moderne qui l’entoure.

(Merci l'IA pour les explications, car sur place tout est écrit en mongol !!!)


Maintenant, je commence mon voyage de liberté, mais aussi le plus complexe ! Je cherche d'abord un groupe auquel m'intégrer ou à former un petit groupe .. sans succès !

Vive les bus, sauf qu'ils partent en étoile d'UB, et il n'existe pas de liaison intervilles régionales. Voilà qui va me faire perdre du temps, et m'obliger à repasser par UB. 

Les bus sont confortables, sans plus. 300 km de bus = 8 heures en moyenne. En plus, il n'est pas possible de monter dans un bus sur son trajet ! Mal foutu quand-même !!

Première destination en bus, l'ouest d'UB : Kharkhorin, c'est l'ancienne capitale de la Mongolie.

Nous traversons la steppe pendant 8 heures, pour arriver sur une place en terre plus ou moins au milieu du village. Je pensais reprendre ce même bus pour continuer ma route, mais c'est son terminus. Le bus qui continue plus loin ne prend pas de passagers ici (en fait certains mongols arrivent à monter dans le bus en cours de route car ils appellent le chauffeur pour s'arranger avec lui).

4 km à pieds, ça use les souliers, mais ça m'amène jusqu'à ma guesthouse. J'ai une yourte pour 2 nuits. Les fils du propriétaires jouent aux échecs sous la yourte commune.

Le plus important à visiter est Karakorum :

Karakorum est une ancienne ville située dans la vallée de l'Orkhon, au centre de la Mongolie. Elle fut fondée au XIIIe siècle par Gengis Khan, puis devint la capitale de l’Empire mongol sous le règne de son fils Ögödei. Pendant quelques décennies, Karakorum fut un centre politique, économique et culturel majeur de l’Asie. La ville accueillait des artisans venus de toute l’Eurasie et possédait des temples bouddhistes, musulmans et chrétiens, illustrant la diversité de l’empire. Après le déplacement de la capitale en Chine par Khubilai Khan (vers 1260), Karakorum déclina peu à peu. Elle fut partiellement détruite par les troupes des Ming au XIVe siècle. Aujourd’hui, il ne reste que des ruines, intégrées au site du monastère Erdene Zuu, construit en 1586 avec des pierres de l’ancienne cité. Karakorum est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO au sein du Paysage culturel de la vallée de l’Orkhon. Elle symbolise encore aujourd’hui la grandeur passée de l’empire de Gengis Khan.

C'était une ville complète avec plus de 4000 tentes ou habitations, et le temple en son milieu. La ville a complètement disparue, mais une équipe d'archéologues allemands ont retrouvé les limites de cette ville.

Il ne reste plus que le Monastère Erdene Zu.

A côté du Monastère un petit musée, très bien fait, avec toute l'histoire mongole depuis les premiers hommes.

J'en profite pour vous parler des mongols au fil des années ... Il était une fois ...

On retrouve des traces des premiers hommes en Mongolie 30 000 ans avant JC. SIlex, armes, fer, témoignent d'une vie avancée en tribu. La Mongolie restera au cours des siècles un territoire de nomades (les steppes + le froid obligent à bouger) et de guerriers. Il faut noter que la grande muraille de Chine a été construite pour se protéger des envahisseurs arrivant de Mongolie. De mémoire, 300 avant JC.

Le peuple le plus puissant sera le Han (en provenance de Chine), puis on y trouvera successivement des Turcs, des Ouïghours, Khitan ... et on peut dater l'apparition des mongols au XIIème siècle.

Pas grand chose jusqu'à l'arrivée de Gengis Khan - Chinggis Khaan pour les puristes - (Khaan = Empereur) en 1206. Il va unifier toutes les tribus, et fondera l'Empire Mongol, qui va devenir le plus vaste Empire (d'un seul tenant) de l'Histoire. Si ce n'est pas d'un seul tenant, l'Angleterre passe devant.

Moi, j'ai une histoire qui m'a marqué lors de mes cours d'histoire en primaire : les Huns - qui sont un peuple mongol - ont conqueri les territoire à cheval, et pour manger, ils mettaient la viande sous leur selle pour qu'elle soit comestible à l'arrivée !! Ca peut être tout à fait véridique.

Les fils de Gengis Khan vont se succéder jusqu'en 1368 (c'est précis). Le dernier en date sera Khubilaï KHan, qui va déplacer la capitale de Karakorum à Pékin (eh oui, Pékin a été fondée par les Mongols !!!). Mais cela marque aussi la fin de la dynastie Yuan (celle de Chinggis Khaan). 

Ce sont les Ming (bien connus pour leurs poteries) qui reprennent les commandes, détruisent Karakorum, et morcellent la Mongolie. Fin du rêve de grandeur mongol.

Après les Ming, viennent les Qing (ce sont des Mandchoues chinois), et cela va durer jusqu'en 1911. Les Qing chutent, la Mongolie extérieure (par opposition à la Mongolie intérieure en Chine) déclare son indépendance.

Ca ne va pas durer longtemps, la Mongolie est reprise sous le régime communiste russe. Modernisation du pays et purges religieuses et politiques vont de pair.

1990 : une révolution pacifique entraine la chute du régime communiste. En 1992, la Mongolie adopte une constitution démocratique, et depuis, la Mongolie est un pays stable.

J'ai oublié les photos du musée :

Dans ma guesthouse, je rencontre un lituanien qui voyage seul. Il habite en Irlande, et n'a plus de boulot actuellement, il attendra d'ailleurs un coup de fil important pour rentrer travailler. Pour le moment, il est en Afghanistan ! Nous décidons de partager un taxi pour aller dans la Vallée de l'Orkhon, où de beaux sites sont à voir.

Sans être véhiculés pour aller voir ces sites, il ne nous est pas possible de bouger. Nous allons voir la cascade à 7 km de la guesthouse. Balade difficile car nous avons décidé de longer la fleuve, et à un moment, nous avons été obligés de passer sur de gros éboulis.

Et le lendemain, retour sur Kharkhorin, et UlaanBaatar ensuite !

ET c'est reparti vers le nord Murun - avec mon covoyageur - nous allons voir le lac Khosgvol.

Donc, bus retour UlaanBaatar, et bus (13 heures) pour aller à Moron qui est la ville la plus proche du lac.

Arrivée à Moron, enfin, ça a été long ! Le pire c'est de savoir qu'il faudra faire le retour !!! Nous passons une nuit à Moron, et dès le endemain matin, nous cherchons une voiture pour aller au lac. La guesthouse nous trouve une voiture, moins chère que ce que nous avions trouvé.

2 heures de trajet, et nous voici arrivés au bord du lac. Le lac fait environ 120 km de long. Notre idée est de prendre le bac pour aller à l'autre bout du lac, plus sauvage.

Après une longue discussion avec la personne au guichet de vente ds tickets, je comprends que le ferry est en panne, et que les tickets qui sont vendus servent uniquement à visiter l'ancien bateau de recherche scientifique .... La question que je me pose est comment ces bateaux ont pu arriver jusqu'ici ????

2ème étape, puisque nous sommes coincés ici, il faut se trouver un gite pour la nuit. C'est vraiment la fin de saison, il y a de la place partout. Le plus compliqué sera de trouver une chambre avec une salle de bains. Mais nous y arrivons assez vite.

Ce sont les photos des sanitaires communs de la guesthouse (utilisés par tous les occupants). Nous avions la seule chambre avec salle de bains.

Dîner à l'hôtel.

Le lendemain nous cherchons un bateau pour aller sur le lac. Légère dissenssion avec mon covoyageur, car il veut - et nous prendrons - prendre un bateau-bus. C'est nettement moins cher, mais le bateau nous amène sur un rocher (bondé de touriste) d'où nous avons une vue sur le lac. Pendant que nous sommes sur le rocher, il ramène les touristes qu'il avait déposé au tour d'avant .. Pas de perte de trajet.

Le lac Khosgvol est aussi nommé la perle bleue de Mongolie en raison de sa couleur et de la pureté de son eau. Il fait partie du même système tectonique que le lac Baïkal en Russie.

Il a une longueur de 136 km, une largeur de 36 km et une profondeur jusqu'à 262 mètres. L'eau est tellement pure qu'on peut voir à plus de 25 mètres de profondeur.

Il représente 70% des réserves d'eau de la Mongolie, et 2% des réserves d'eau mondiales.

C'est un lac sacré pour les autochtones, en particuliers les Tsaatans éleveurs de rennes. Autour du lac se trouvent des lieux de rituels chamaniques. Lorque j'étais à l'hôtel, j'ai longuement discuté avec un groupe de français qui partait faire une initiation au chamanisme. C'est une française qui venait ici depuis 20 ans qui les accompagnait. Ce qui est amusant est qu'ils sont tous convaincus d'avoir un don et de ressentir des choses, ou d'avoir les mains qui brulent parfois, etc...

Le lac en hiver, c'est -40°C, et le lac gèle complètement.


2 nuits sur place, cela me donne le temps de faire une balade sur les collines derrière la guesthouse.

Le tas de pierre surmonté de rubans est un élément religieux. On en trouve partout, et surtout le long des routes. C'est vraiment un tas de cailloux, et les personnes qui viennent ici en font le tour (dans le sens des aiguilles d'une montre) en faisant des voeux et en jetant des petits cailloux (par série de 3) sur le gros tas. Et on voit souvent du monde le faire.

Retour Moron.

Je vais y rester 2 jours (mon covoyageu va partir le lendemain), car je m'entête -inutilement - pour trouver une voiture qui pourrait m'emmener dans les montagnes de l'Altaï, 800 km à l'ouest. Le taxi coûte 300 $, j'avais quelques touches de voyageurs qui voulaient venir, mais .....

Donc, balade dans Moron, qui est une ville sans beaucoup d'intérêt.

La voiture, au milieu, gros 4x4 tout neuf, est une voiture d'une ONG d'une famille (les parents + 2 petits enfants). Dans les ONG, l'argent ne va pas d'abord pour améliorer la vie des locaux !!!

A droite une jeune femme (23 ans) qui voyage seule avec sa tente, sac de couchage en bus, en stop ... Elle plante sa tente le soir un peu en dehors de la ville ou sur un terrain libre. Chapeau !

Retour UlaanBaatar ... Je décide de faire le trajet de nuit pensant que ça passerait plus vite. Ce fût pire ! Mon voisin était affalé sur moi (lui dormait), et j'étais vraiment coincé sur mon siège. Quel bien ça fait quand je suis arrivé !!!

Il me reste 6 jours environ avant de quitter la Mongolie. Je suis décidé à rester à UlaanBaatar, jusqu'à ce que je rencontre une jeune femme qui invite (moyennant finances) des touristes à vivre chez ses parents à la mongole.

Je suis à nouveau dans un bus pour 8 heures, puis 2 heures de voiture sur des pistes infâmes, de plus en plus petites


Et me voici arrivé au milieu de la steppe où 2 tentes sont plantées. Rien autour à moins de 5 kms. 

Notre destination : les 2 yourtes sur la photos en bas à droite.

Je rencontre un couple de français qui est arrivé la veille. Du coup je ne suis pas seul !

Tsegine, la jeune femme, parle très bien le français, elle travaille à l'Alliance Française. Nous vivrons sous une yourte avec le frère. Les autres dormiront sous la yourte principale.

Les commodités ... je n'en parle pas plus que la photo 

En bas, la remorque pour aller chercher l'eau au puit à 5 km.

Lorsque je suis arrivé, c'était cuisine pour faire des beignets

Toute la cuisine se fait sur ce poële qui trône au milieu de la yourte (et qui chauffe en hiver) un trou dans la partie supérieure du poële, et une grande gamelle qui vient s'encastrer exactement dedans.

Le combustible, les crottes de cheval (ça brule très vite, et ça chauffe fort). Il n'y a pas d'arbres par ici. Aucune odeur.  Pour se chauffer l'hiver, ils utilisent plutôt des crottes de mouton séchées qui brulent plus lentement.

De balade en balade, nous rencontrons les voisins (à 10 kms) Ce sont de très gros éleveurs qui ont migré du sud vers le Khentii pour que leurs troupeaux aient plus de paturages. L'éleveurs, très fier, nous a montré toutes les médailles et trophés qu'il a gagnés. Il a eu jusqu'à 4000 têtes de bétail.

Il vit dans une très belle yourte, et -concession au modernisme - il a une roulotte pour ses filles.  Il nous reçoit très gentiment, tournée de lait de jument fermenté, je n'en prends pas, mais Tsegi adore ça, elle boira ma part. Nous repartirons avec 2 grandes bouteilles de lait. C'est une constante chez ces familles, entraide, donner, c'est normal.

Le lendemain, visite de la fromagerie qui se résume à une yourte !

Les éleveurs ont des troupeaux plus ou moins importants, avec des vaches laitières, qui sont traitent tous les jours. Se pose donc le problème d'écouler tout ce lait sachant que les réfrigérateurs n'existent pas par absence d'électricité, pas de solution pour pasteuriser ou mettre en bouteille ... Donc, que faire de tout ce lait ?

La plus grande partie du lait est transformé en fromage sec qui se conserve et se transporte hors chaîne du froid.

Ce matin, nous rejoignons une yourte à 20 mn de piste pour voir le mode de transformation du lait en fromage. Cela m'a largement rappelé la fabrication de nos yaourts avant les yaourtières, et le fromage de lait caillé.

Première étape, après la traite des vaches (et oui, j'ai trait une vache !!!), le lait est mis dans un de ces grands récipients (toujours le même qui s'adapte parfaitement au trou dans le poële). La crème est récupérée (beaucoup de crème, car le lait n'a pas été traité avant). Deux ou 3 louches de yaourt liquide est introduit dans le lait ... On chauffe un moment, et on transvase le lait fermenté dans un grand bidon où il va rester une nuit. Et on recommence la même manipulation car la grande gamelle ne contient qu'une partie du lait du matin. 

Le yaourt terminé, il est pressé dans un tissu pour enlever le petit lait, séché sur des plaques qui sont pressées. ET une fois dur, il est découpé en lamelles qui sont mises à sécher dans la yourte.

Une fois ce fromage sec, il est vendu en ville.

Nous avons eu droit à goûter la crème, le yaourt. Excellent, ce sont de vrais goûts naturels sans aucun additif. Retour à la nature.

Voilà une grande matinée passée.

Retour à notre yourte. L'après-midi, nous allons nous baigner (laver) dans une rivière à quelques km de piste. L'eau est bonne, j'y suis rentré sans difficulté !

Mon séjour ici se termine. Demain, retour à UB.

Je reste 3 jours à UB avant de prendre le transmongolien pour aller à Pékin. 

J'assiste à un spectacle un peuy beaucoup touristique sur les chants et danses mongoles.

Lever très tôt pour prendre le train. J'avais pris un Rbnb proche de la gare.

Le train part à 7h10, et une seul fois par semaine le jeudi. Le train est loin d'être plein. J'ai pris une couchette dans une cabine pour 4, et je n'aurai qu'un compagnon de voyage, un russe qui va de Russie en Turquie en train.

C'est un train qui a tout le charme de l'ancien, sans les fastes de l'Orient Express. Il faut noter que tout est extrèmement propre. 2 "stewards" sont affectés à chaque wagon. Il y a même un wagon restaurant; il sera décroché à la frontière chinoise et remplacé par un wagon restaurant chinois !

C'est parti pour 30 heures de train. J'admire le paysage tranquillement. Dans la wagon, une affiche avec tous les arrêts. J'avais lu sur internet que lors des arrêts on pouvait descendre pour acheter à manger .... Absolument faux ... Nous n'avons pas le droit de descendre du train (sauf les quelques fumeurs) et rien sur la quai pour manger !!! J'avais pris largement de quoi me sustenter !

La Mongolie est un très gros producteur de charbon, et des trains immenses partent en direction d'UB pour ravitailler la capitale (production d'électricité et de chaleur).

IL n'y a qu'une seule voie, nous nous arrèterons donc souvent sur une voie annexe en attendant qu'un train venant dans l'autre sens passe. C'est aussi pour cela que le trajet est si long.

Dernière gare mongole. On ne descend pas du train, c'est la police et la douane qui montent dans les wagons pour nous enregistrer. 

Je suis entré en Mongolie le 14 Juillet et j'en ressort le 14 août, soit un mois. Or le visa automatique est donné pour 30 jours !!!! Donc, je suis resté une journée de trop en Mongolie. Cela a posé un problème à la policière, qui finalement a l'air d'avoir résolu le problème puisque je suis resté dans le train !!! En fait, je n'ai compris cela qu'après qu'elle soit partie (je ne comprenais pas pourquoi elle comptait les jours sur un calendrier !). Donc, cela ne m'a pas stressé !!!

Gare frontalière chinoise. Tout le monde descend du train avec tous nos bagages.

Nous remonterons dans le train 5 heures plus tard. ce n'est pas un problème de douane ou police des frontières, ça a été très vite. Ensuite nous avons été parqués dans une salle en attendant. Nous étions en pleine nuit, ça a été long !!!

Il faut que les boggies du train soient modifiés ou changés car la largeur des voies en Mongolie (voies russes) et celle en Chine sont différentes.

Mais, je suis en Chine, la Mongolie est derrière moi.


J'ai aimé ce voyage, malgré la frustration de ne pas pouvoir aller partout où j'aurais voulu !